Bilan de l’activité des députés auvergnats de 2017 à 2022

Bilan de l’activité des députés auvergnats de 2017 à 2022

15 mai 2022 0 Par SuperBougnat

À quelques semaines des élections législatives qui déterminerons si le président Emmanuel Macron obtiendra de nouveau une majorité à l’Assemblée Nationale ou devra cohabiter avec un premier ministre issu de son opposition, je vous propose un retour sur l’activité des 12 députés auvergnats entre 2017 et 2022.

Les données présentées ici sont issues des informations publiées par l’Assemblée Nationale et compilées par le site NosDéputés.fr, en particulier le bilan de la XVème législature de la Vème République.

Au programme :

Les députés auvergnats

Les 12 circonscriptions qui envoient un député auvergnat à l’Assemblée Nationale sont représentées depuis 2017 par des élus issus de 4 partis politiques : Les Républicains (pour le Cantal et la Haute-Loire), La République en Marche (Clermont Vichy / Montluçon), le MoDem, allié de LReM (sud-ouest du Puy-de-Dôme), le parti communiste (Moulins et est du Puy-de-Dôme) et le parti socialiste (nord et ouest du Puy-de-Dôme).

Voici une carte qui présente les visages, noms et partis de nos députés de 2017 à 2022 :

Fond de carte issu de ce site • Photos issues du site de l’assemblée nationale

Des députés plus ou moins actifs en début de mandat

En pleine crise des Gilets Jaunes, alors que la défiance envers les politiques était à son maximum en France, j’avais déjà fait un bilan sur un an de l’action de nos députés auvergnats.
Celui-ci faisait apparaître un investissement variable, avec en particulier 3 bons élèves (V. Descœur, A. Chassaigne et C. Pire Beaune) et 4 cancres (V. Thomas, L. Vanceunebrock Mialon, M. Fanget et L. Vichnievsky).
Les 5 autres députés faisaient preuve d’un investissement variable, parfois important sur certains points (J-P. Vigier était le plus assidu de la région) ou faible sur d’autres (B. Peyrol posait peu de questions au gouvernement quand I. Valentin était très peu active dans les commissions).

Classements en fin de mandat

Il n’existe pas de classement officiel du travail des députés (et d’ailleurs le site de référence NosDéputés.fr a choisit de ne pas en faire).
Je m’efforce toutefois ici d’en établir afin de refléter le travail accomplit par les députés des 4 départements de l’Auvergne.
Ce classement n’est ni parfait ni exempt de critiques, mais il se veut impartial et apolitique.

Voici les critères retenus :

  • Présence à l’Assemblée : nombre de fois où au moins une activité a été détectée.
  • Propositions : nombre de lois et amendements proposés.
  • Travail en commission : nombre d’interventions lors des commissions parlementaires.
  • Questions au gouvernement : nombre de questions posées par écrit (la majorité) ou à l’oral) diffusées à la TV).
  • Interventions en hémicycle : nombre de prises de parole d’au moins 20 mots (pour éliminer les cris, insultes éventuelle ou remarques non constructives lors des débats).

Classement régional

Le tableau ci-dessous propose un classement des députés auvergnats sur 5 critères que j’estime représentatifs de leur travail à l’Assemblée Nationale.
Pour chaque critère, les députés sont classés de la 1ère à la dernière place.

On constate très clairement que 4 députés se distinguent par un travail bien plus important que les autres : André Chassaigne, Christine Pires Beaune, Vincent Descœur et Jean-Paul Dufrègne.

Michel Fanget et Valérie Thomas se font remarquer par leur travail considérablement plus faible que les autres députés de la région, sur tous les critères !

La moitié de nos députés se retrouvent dans le “ventre mou” de la région, même si Jean-Pierre Vigier est un peu plus actif que les 5 autres.

Je vous propose de visualiser le classement des députés auvergnats sur cette frise :

Le score va de 5 à 60.
Un député premier sur tous les critères aurait un score de 5.
Un député systématiquement dernier aurait un score de 60.

Pour mieux visualiser votre député, voici le même baromètre, sous forme de carte :

Classement national

Voici un tableau qui permet de situer l’activité des députés auvergnats par rapport à leurs collègues au niveau du pays :

Classement sur 642 places en raison des députés remplacés durant le quinquennat (suppléants ou nouvelle élection)

Sans surprise, on retrouve un classement national proche du classement régional pour nos députés auvergnats.
Vincent Descœur, très actif, pâti quelque-peu de son manque de présence à l’Assemblée.

Michel Fanget et Valérie Thomas font clairement partie des députés les moins travailleurs, dans le classement national comme dans le régional.
Les clermontois et autres électeurs de ces 2 élus peuvent s’interroger sur la façon dont ils sont représentés par leurs députés !

Un autre façon de voir le positionnement des députés auvergnat parmi leurs homologues des autres régions :

La même chose sous forme de carte :

On peut dire que la moitié des députés auvergnats on un investissement moyen ou faible à l’Assemblée Nationale.
Laurence Vichnievsky Bénédicte Peyrol, Jean-Yves Bony et Laurence Vanceunebrock se classent autour de la moyenne, ce qui est déjà médiocre.
On ne reviendra pas sur le classement de monsieur Fanget et madame Thomas…

Fort heureusement, 4 de nos élus se montrent particulièrement actifs et dignes de leurs fonctions : André Chassaigne, Christine Pires Beaune, Jean-Paul Dufrègne et Vincent Descœur.
2 autres se classent à un niveau honorable : Jean-Pierre Vigier et Isabelle Valentin, les 2 représentants de la Haute-Loire.

On s’aperçoit que les élus de la majorité présidentielle ont globalement été peu actifs, alors que les opposants au gouvernement se sont bien plus investis dans leur rôle, dont ils pouvaient pourtant espérer moins de résultats.

Bilans individuels

Je vous présente mon analyse du travail fournit par chacun des 12 députés auvergnats, entre 2017 et 2022.
Cliquer sur la photo d’un député vous amènera sur la fiche bilan de son mandat, sur le site NosDeputés.fr

Jean-Yves Bony

Député de la 2ème circonscription du Cantal
Les Républicains

Député du 20 juillet 2007 au 13 décembre 2010 (remplacement d’Alain Marleix, devenu ministre).
Député élu le 18 juin 2017.

Présent un peu moins de 3 semaines par mois à l’Assemblée, en moyenne, Jean-Yves Bony est le député auvergnat le moins assidu.
En toute logique, il est donc assez mal classé en ce qui concerne le reste du travail parlementaire, même s’il n’est pas pour autant le dernier.
Plutôt actif en commission (190 prises de parole en 217 participations), on retrouve souvent son nom pour proposer des lois ou amendements (ce qui ne signifie pas qu’il a forcément travaillé sur ces propositions).
En 5 ans, il a posé 90 questions au gouvernement, dont 78 à l’écrit, ce qui n’est pas énorme.

Après avoir été suppléant puis député “en remplacement”, Mr Bony a finalement été élu lui-même 10 ans plus tard.
On peut cependant regretter que sa première expérience ne l’est pas rendu particulièrement actif. Il est le seul député d’opposition à ne pas avoir été plus actif que ceux de la majorité présidentielle en Auvergne !

André Chassaigne

Député de la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme
Parti communiste

Député élu pour la première fois le 16 juin 2002.
Réélu en 2007, 2012 et 2017.

Extrêmement présent, André Chassaigne fait partie des 150 députés les plus actifs sur tous les indicateurs relevés par NosDeputés.fr.
Il est donc logique de le trouver tout en haut du classement des élus auvergnats à l’Assemblée.
Les chiffres parlent d’eux-même : 504 présence en commission pour 684 interventions, 1728 interventions dans l’hémicycle, 12 rapports et 28 lois écrits et 291 questions posées au gouvernement (dont 246 à l’écrit).
Le statut de président de son groupe parlementaire favorise un peu la visibilité de Mr Chassaigne, mais on voit bien que c’est avant tout sur le travail de fond (celui qui n’offre pas la plus grande visibilité dans les médias) qu’il s’investit.

Avec 20 ans de mandat consécutif, il connaît à n’en pas douter parfaitement le fonctionnement du Parlement… On peut cependant se poser la question de la pertinence d’un cumul aussi long des mandats dans le temps, et de la préparation de sa succession, dans sa circonscription.

Vincent Descœur

Député de la 1ère circonscription du Cantal
Les Républicains

Député élu le 17 juin 2007, il a été battu en 2012 (par Alain Calmette)
Réélu pour un second mandat le 18 juin 2017.

Malgré une présence plus faible que beaucoup de députés, Vincent Descœur se montre actif dans son mandat.
Il est intervenu 812 fois en commission (pour 314 participations) et 918 fois dans l’hémicycle, le plaçant dans les 150 députés les plus actifs de la législature.
Prompt à signer des propositions de lois (334) et amendements (3271), il est également investi dans la rédaction de rapports (5) et de lois (7).
En 5 ans, il a posé 193 questions au gouvernement (178 écrites et 15 orales).

Clairement leader de l’opposition de droite auvergnate durant 5 ans, Mr Descœur semble s’être investi fortement sur ces dossiers, à contrario des 3 autres élus “Les Républicains” de la région.

Jean-Paul Dufrègne

Député de la 1ère circonscription de l’Allier
Parti communiste

Député élu pour la première fois le 17 juin 2017.

Comme André Chassaigne, le président de son groupe parlementaire, Jean-Paul Dufrègne s’est montré actif (dans les 150 meilleurs) sur tous les critères évalués, durant les 5 ans de son premier mandat.
Avec 1085 interventions dans l’hémicycle, il se classe 53ème au niveau national, sans pour autant occuper une grande place dans les médias (contrairement à d’autres grands orateurs).
Avec 658 interventions en 362 participations à des commissions, il a prouvé son sérieux tout comme avec les 9 rapports et 7 propositions de lois qu’il a rédigé, en plus des 172 questions posées au gouvernement (131 à l’écrit et 41 à l’oral).

Bien que député pour la première fois, Mr Dufrègne est un homme politique habitué à gérer des dossiers (il a été maire et président de Conseil Général) et cela se voit dans sa participation en tant que député.
On peut supposer que son investissement est lié à celui de l’autre député communiste de l’Auvergne, dans une dynamique d’opposition franche aux gouvernements d’Emmanuel Macron.

Michel Fanget

Député de la 4ème circonscription du Puy-de-Dôme
MoDem

Député élu la première fois le 28 mars 1993, il a été battu en 1997 (par Jean-Paul Bacquet).
De nouveau élu le 18 juin 2017, pour un second mandat.

Il n’est pas exagéré de parler de cancre quand on regarde l’action de Michel Fanget en tant que député depuis 5 ans.
Hormis un travail modeste en commission (136 prises de parole en 260 participations), il brille par son inactivité : à peine 22 questions au gouvernement en 5 ans (12 écrites et 10 orales), aucune loi écrite, 3 rapports rédigés et tout juste 41 interventions dans l’hémicycle !
Même les actions qui ne demandent aucun travail ne semblent pas avoir trouvé grâce à ses yeux : il n’a signé que 59 lois et 9 amendements proposés par son camp. La majorité, dont il faisiat partie, avait pourtant le leadership sur ces sujets…

Le pire, avec de tels résultats, c’est que Mr Fanget n’est même pas le député le moins présent à l’Assemblée (242ème national / 7ème auvergnat), ce qui pourrait expliquer son inaction.
Son passé politique a montré qu’il a tenter de briguer (souvent sans succès) à peu près tous les mandats possibles, et on peut s’inquiéter qu’il cherche plus à “se placer” qu’à “servir ses concitoyens”.
On notera qu’un jugement pour “complicité d’escroquerie au préjudice d’un organisme de protection sociale pour l’obtention d’une allocation ou prestation indue” est venue ternir son mandat, mais les faits reprochés n’étaient pas liés à ses fonctions électives et cette affaire n’est pas venue diminuer son activité, faible dès le début de la mandature.

Bénédicte Peyrol

Députée de la 3ème circonscription de l’Allier
La République en Marche

Députée élue le 18 juin 2017 pour la première fois.

L’investissement de Bénédicte Peyrol en 5 ans a été assez moyen et inégal.
Pas particulièrement présente à l’Assemblée, elle s’est très peu impliquée dans les questions au gouvernement (22 écrite et 9 orales) ou l’apposition de sa signature sur des propositions de lois (62 signatures, aucune loi écrite).
Par contre, elle s’est montrée plutôt active dans le travail en commission (345 participations) ou la rédaction de rapports (13, ce qui la place au 34ème rang des députés).

Réputée proche du président Macron en début de mandature, Bénédicte Peyrol est progressivement devenue plus discrète dans les médias.
J’ai hélas pu constater le manque de goût de Mme Peyrol pour le débat et l’échange avec ses concitoyens, comme je le relate dans cet article (d’autres élus locaux ne valent pas mieux sur ce point).

Christine Pires Beaune

Députée de la 2ème circonscription du Puy-de-Dôme
Parti socialiste

Députée élue pour la première fois le 17 juin 2012.
Réélue pour un second mandat consécutif en 2017.

Seconde dans le classement des députés auvergnats les plus actifs, Christine Pires Beaune se distingue par une activité importante dans tous les domaines du mandat de députée.
C’est dans le travail en commission qu’elle se montre la plus active, avec 970 prises de parole en 401 participations, loin devant les autres élus de la région !
Avec 1505 interventions en hémicycle et 271 questions posées au gouvernement (223 écrites et 48 orales), elle fait pratiquement jeu égal avec André Chassaigne.
Elle se distingue aussi avec 15 rapports rédigés (mais seulement 5 lois).

Aussi active sur Twitter que sur les bancs de l’Assemblée Nationale, Mme Pires Beaune s’est clairement investie fortement dans son second mandat, alors même qu’elle faisait partie d’un groupe politique (socialiste) bien en peine.
La presse locale permet également de se rendre compte qu’elle est très présente dans sa circonscription (mais il est difficile de faire la part des choses entre action concrète et affichage électoraliste à ce niveau).

Valérie Thomas

Députée de la 1ère circonscription du Puy-de-Dôme
La République en Marche

Députée élue pour la première fois le 18 juin 2017.

À l’image de Michel Fanget, Valérie Thomas semble s’être largement désintéressée de son travail de représentante des citoyens et citoyennes de Clermont-Ferrand et alentours !
Bonne dernière de ce classement, elle fait partie des 150 députés les moins actifs sur de nombreux critères : à peine 18 questions au gouvernement (14 écrites et 4 orales) et seulement 29 interventions en hémicycle en 5 ans.
Membre de la majorité, elle n’a pourtant proposé aucune loi et n’en a signé que 79, ainsi que 19 amendements.
Même en commission, où elle travaille à peine plus, elle brille par son silence : tout juste 161 prises de parole en 222 participations (soit 6 fois moins que la meilleure députée auvergnate sur ce sujet).

Après des années à travailler aux côtés d’élus socialistes et communistes, il semble que Mme Thomas est vue une occasion de sortir de l’ombre en se faisant élire députée LReM en 2017. Elle a même pris le poste de co-référente du parti présidentiel dans le Puy-de-Dôme.
Hélas, cette “promotion” ne s’est pas concrétisée par un engagement réel au service de ses électeurs…

Isabelle Valentin

Députée de la 1ère circonscription de la Haute-Loire
Les Républicains

Députée élue le 18 juin 2017 pour la première fois.

Située précisément à la moyenne de l’investissement des députés auvergnat, Isabelle Valentin a fait preuve en 5 ans d’un investissement variable.
Pas spécialement présente à l’Assemblée et en commission (190 prises de paroles en 235 participations), elle n’a pas non plus beaucoup parlé dans l’hémicycle (324 interventions).
Par contre, elle fait partie des 150 députés les plus actifs sur le plan de l’écriture des lois (1025 amendements et 22 lois proposées) ou des questions au gouvernement (168 questions dont 152 écrites et 16 orales).

Pour un premier mandat, qui plus est dans l’opposition, Mme Valentin ne s’est pas distinguée par un investissement exceptionnel et on peut regretter qu’elle soit plus active sur des points “faciles” (signer une loi ne signifie pas qu’on a vraiment travaillé dessus), au détriment du travail de fond des députés (les commissions et rapports) où elle est assez peu engagée.
On pouvait cependant craindre pire pour une personne qui a remplacé Laurent Wauquiez, et pouvait donc laisser redouter de n’être qu’une “femme de paille”.

Laurence Vanceunebrock

Députée de la 2ème circonscription de l’Allier
La République en Marche

Députée élue pour la première fois le 18 juin 2017.

Présente sur le podium des députés auvergnats les moins actifs, Laurence Vanceunebrock a fait preuve d’un investissement assez faible sur tous les critères évalués ici.
En 5 ans, elle a posé 103 questions au gouvernement (6 à l’oral et 97 à l’écrit), n’est intervenue que 113 fois dans l’hémicycle et ne s’est pas spécialement investie dans les commissions (168 interventions en 311 participations).

Bien qu’elle n’est proposé que 2 lois et 132 amendements en 5 ans, Mme Vanceunebrock s’est particulièrement impliquée dans un projet qui lui tenait à cœur et qui a été adopté (en première lecture) à l’unanimité par l’Assemblée Nationale (ce qui est rare) : la loi visant à interdire les “thérapies de conversion” qui prétendent “ramener” les homosexuels vers l’hétérosexualité.
En 2020, elle a indiqué ne plus se reconnaître dans la majorité présidentielle… Peut-être est-ce là l’explication de son investissement pour le moins réduit dans son mandat.

Laurence Vichnievsky

Députée de la 3ème circonscription du Puy-de-Dôme
MoDem

Députée élue pour la première fois le 18 juin 2017.

Plutôt inactive durant son mandat, Laurence Vichnievsky semble avoir “décroché” à peine un an après son élection (sa présence et ses participations baissent alors clairement par rapport aux autres députés).
Assez active en commission (489 interventions en 263 participations) et dans l’hémicycle (495 prises de parole), elle se distingue en revanche par son nombre incroyablement faible de questions au gouvernement (à peine 12, dont orales et seulement 3 écrites, ce qui la place en 579ème position !) et les 2 seules lois qu’elle a proposées.

À l’image de beaucoup de néo-députés de la majorité durant cette législature, Mme Vichnievsky a visiblement rapidement réduit son activité parlementaire, ce qui est regrettable pour les personnes qui l’ont élue comme représentante du peuple.

Jean-Pierre Vigier

Député de la 2ème circonscription de la Haute-Loire
Les Républicains

Député élu la première fois le 17 juin2012.
Réélu le 18 juin 2017, pour un second mandat.

Cinquième du classement des députés auvergnats, Jean-Pierre Vigier marque cependant un décrochage par rapport aux 4 premiers.
Très présent à l’Assemblée, il a surtout signé beaucoup de lois (311) et amendement (784), mais sans forcément avoir travaillé dessus (pratique courante à l’Assemblée).
Il se distingue également par son nombre assez élevé de questions orales au gouvernement (18, ce qui le place en 117ème position), contre 121 questions écrites (ce qui est modeste).
Bien que présent 181 semaines à l’assemblée (58ème place nationale !) il n’a finalement été que peu actif en commission (273 interventions en 328 participations) et n’a rédigé que 3 rapports.

Sans être le député auvergnat le plus fainéant, Mr Vigier n’a pas semblé fournir un travail à la hauteur de sa présence à l’Assemblée.
Après 10 ans de députation, on peut regretter qu’il n’accomplisse pas un travail plus fourni au service de ces électeurs de la Haute-Loire.

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, veuillez m’en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur [Ctrl] + [Entrée] .