Les députés auvergnats et l’écologie

Député auvergnat particulièrement actif en général, André Chassaigne se distingue aussi sur le plan écologique (4ème député le plus investi au niveau national !).
Avec 9 votes en faveur de l’environnement, il perd cependant un point du fait de son vote contre l’instauration d’une taxe sur les engrais azotés (sans doute un marqueur de sa proximité avec le monde agricole, même s’il a voté pour l’interdiction du glyphosate, par ailleurs).
Il s’est abstenu une fois (sur l’instauration d’un menu végétarien quotidien dans les cantines scolaires) et a été absent pour 6 votes.
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Jean-Paul Dufrègne se classe second des députés auvergnats actifs en matière d’écologie, alors qu’il n’a voté en faveur que de 3 textes sur ce sujet ! Il s’agissait de l’interdiction des denrées produites avec des substances interdites en Europe, de la suppression de l’avantage fiscal pour l’importation d’huile de palme et de son opposition à la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes.
Son classement s’explique en réalité par son absence lors des 14 autres votes évalués.
Quand on constate que cela le classe en 34ème position de nos 577 représentants à l’Assemblée Nationale, ce n’est guère rassurant quant à la prise en compte réelle de l’écologie par nos élus.
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Alors qu’il a voté 5 textes jugés favorables à l’environnement, Vincent Descoeur a aussi apporté sa vois à 3 textes jugés eux néfastes pour l’écologie (il était absent pour les 9 autres votes évalués ici).
Certains votes sont surprenants : alors qu’il était contre les pesticides néonicotinoïdes, il a refusé l’interdiction des perturbateurs endocriniens dans les cantines scolaires. Favorable aux transports en communs gratuit les jours fortement pollués ou au retour des trains de nuit, il est en même temps contre les mesures qui pourraient impacter l’aviation (interdiction de construction ou agrandissement d’aéroports et des vols intérieurs ayant une alternative ferroviaire en moins de 4 heures).
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Absente lors de 14 des votes étudiés (alors qu’elle est pourtant très présente à l’Assemblée Nationale), Christine Pires Beaune n’a voté en faveur que de 2 textes pro-écologie (suppression de l’avantage fiscal pour l’importation d’huile de palme et refus de ré-autoriser les insecticides néonicotinoïdes, pourtant très utilisé en Limagne pour produire de la betterave).
Son vote contre l’interdiction de construire ou agrandir des aéroports pénalise son score.
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Jean-Yves Bony fait jeu égal avec Mme Pires Beaune dans ce classement.
Ses votes sont pourtant bien différents : 4 fois actif en faveur de l’environnement (pour l’interdiction d’importation de denrées produites avec des substances illégales en Europe, favorable à l’indemnisation des victimes de produits phytosanitaires ou la gratuité des transports en communs en cas de pollution et contre la ré-autorisation des pesticides néonicotinoïdes) il s’est au contraire positionné 3 fois contre des mesures écologiques (refus de l’interdiction des perturbateurs endocriniens à la cantine, l’interdiction du glyphosate ou l’interdiction de l’épandage près des habitations).
On peut voir dans ces positions la main de celui qui est par ailleurs agriculteur, et donc contre ce qui peut impacter sa profession tout en étant favorable à ce qui peut la servir. Une exception toutefois avec les néonicotinoïdes, mais ceux-ci sont sans doute peu utilisés dans le Cantal.
Il était absent pour les 10 autres votes.
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Absent lors de 15 votes sur 17, Jean-Pierre Vigier a voté une fois en faveur de l’interdiction des denrées produites avec des substances interdites en Europe et une fois pour la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes (très utilisés pour cultiver la betterave mais dévastateurs pour les abeilles et autres pollinisateurs).
Son bilan écologique à l’Assemblée est finalement très mitigé et l’on pouvait espérer mieux d’un député auvergnat qui ne brille certes pas par son activité au parlement, mais qui n’est pourtant pas dans les tréfonds du classement non plus.
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Le bilan de Laurence Vichnievsky en matière écologique à l’Assemblée Nationale est nul.
Il faut entendre ici “nul” au sens sportif… Vu qu’elle n’a tout simplement aucun point dans le classement. Zéro. 0.
En effet, elle n’a participé à aucun des 17 votes évalués dans ce classement. Il ne faut donc pas se laisser berner par sa 163ème place sur 577 dans le schéma ci-dessus : il reflète plus une “non-nuisance” à l’environnement qu’autre chose… Mais attend-t-on de nos élus qu’ils soient inactifs sur des sujets si importants ?
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Avec Michel Fanget, on commence à aborder les députés auvergnats qui ont plus agit contre l’environnement qu’en sa faveur au travers de leurs votes des dernières années.
Comme à son habitude, il n’a pas participé à 16 des 17 votes évalués ici.
L’unique suffrage auquel il a daigné prendre part sur ce sujet fut l’occasion de se positionner en faveur de la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes, très utilisés sur sa circonscription mais aussi très néfastes pour l’environnement.
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Isabelle Valentin n’a voté que lors de 2 des suffrages évalués ici. Pour les autres, elle était absente (et cela est regrettable de sa part car son investissement de députée aurait en fait pû être convenable avec quelques efforts de sa part).
Ses 2 votes ont donc été contre l’interdiction des perturbateurs endocriniens dans les cantines scolaires et pour ré-autoriser les insecticides néonicotinoïdes.
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Alors qu’elle brille par son absentéisme à l’Assemblée Nationale (pire députée auvergnate sur ce point), Valérie Thomas a participé à 4 votes (sur les 17 évalués).
Ce sursaut d’activité ne s’est par contre pas fait en faveur de l’environnement.
Mme Thomas s’est prononcée contre l’interdiction de denrées produites avec des produits interdits en Europe, l’introduction d’un menu végétarien dans les cantines scolaire ou l’instauration d’une taxe sur les engrais azotés. Elle a voté en faveur de la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes.
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Laurence Vanceunebrock a elle aussi “séché” 13 des votes évalués ici.
Ses 4 prises de positions ont été contre les mesures favorables à l’environnement : elle a été pour la ra-autorisation des insecticides néonicotinoïdes, contre l’interdiction de denrées produites avec des produits interdits en Europe et contre la construction ou l’agrandissement d’aéroports ou celle des vols intérieurs ayant une alternative ferroviaire inférieure à 4 heures de trajet.
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À l’image des 2 députées auvergnates qui partagent la 563ème place (sur 577 !) pour leur action en faveur de l’environnement, Bénédicte Peyrol a été absente lors de 13 des 17 votes en lien avec l’écologie.
Ces 4 suffrages sont allés vers une ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes et un refus de l’indemnisation des victimes de produits phytosanitaires ou encore le refus des menus végétariens obligatoires dans les cantines scolaires et l’opposition à la suppression de l’avantage fiscal sur les importations d’huile de palme.
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