Votre assemblée départementale 2021

Votre assemblée départementale 2021

29 juin 2021 0 Par SuperBougnat

Découvrez les élus de chaque assemblée départementale en Auvergne suite aux élections de 2021.
Je vous propose de visualiser les compositions des hémicycles départementaux, les forces politiques présentes et les élus déjà présents ou les nouveaux venus.
3 graphiques pour chaque département, pour tout visualiser facilement.

Au sommaire

Allier

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Ce département qui a connu 7 alternances sous la Vème République reste finalement à droite.
La majorité est ici écrasante, même si les partis ne sont finalement que minoritairement représentés.

On voit qu’avec 28 places sur 38, la droite a une majorité écrasante, qui lui laisse les coudée franches pour mener sa politique.
L’Allier, qui fut un temps dirigée par les communistes, ne compte plus que 2 élus issus de ce parti. La gauche bourbonnaise est désormais largement dominée par le parti socialiste.

Si la droite garde le contrôle de l’assemblée départementale de l’Allier, en 2021, elle a fortement renouvelé ses élus, avec deux tiers de nouvelles et nouveaux venus.
La gauche, elle voit majoritairement des sortants être reconduits.
Dans l’ensemble, le conseil départemental de l’Allier est majoritairement renouvelé, avec 20 nouveaux élus à accueillir pour les 18 “redoublants”.

Source : France 3

Cantal

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Même si on peut considérer que le Cantal est un département à droite, il s’avère plus centriste que la Haute-Loire, qui lui est souvent comparée.
Bien que moins nombreux que les centristes, ce sont quand même Les Républicains qui déterminent le président de l’assemblée départementale (Bruno Faure).

Avec une majorité moins forte qu’en Haute-Loire, mais tout de même indiscutable, la droite cantalienne domine largement la politique départementale.
Les centristes, proportionnellement plus nombreux qu’ailleurs, restent toutefois une force d’appoint à la droite traditionnelle.
Comme en Haute-Loire et dans l’Allier, la faible place de la gauche devrait la réduire à un rôle de figuration, voir de protestation, au sein de l’exécutif départemental.

Alors que la droite renouvelle un tiers de ses membres, tous les opposants à la majorité départementale seront des nouveaux venus dans l’hémicycle. Ultra minoritaires, ils devraient avoir du mal à trouver leur place et porter leurs idées.

Source : France 3

Haute-Loire

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Comme le Cantal, la Haute-Loire connaît une très forte majorité de droite (la gauche n’ayant que 4 élus d’opposition).
Rien d’étonnant à cela, dans un bastion historique de la droite et du centre-droit. La nouveauté réside dans le fait que le président sortant ne s’est pas représenté, et que Laurent Wauquiez place de nouveaux élus acquis à sa cause, à l’image de Michel Chapuis, maire du Puy, qui va désormais cumuler avec la fonction de conseiller départemental.

Si la droite tient le département, les élus issus du parti des Républicains, celui de Laurent Wauquiez, sont peu nombreux (à peine 4).
Cependant, il n’est pas besoin d’avoir une carte d’un aprti pour être fidèle à un homme : la dynamique électorale en Haute-Loire le confirme bien. Il faut dire que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a largement distribué les subventions dans les campagnes altiligériennes.

Le renouvellement de l’assemblée départementale version 2021 est plutôt bon, en Haute-Loire, avec un peu moins de la moitié des élus qui sont nouveaux (17 sur 38).
Le renouvellement à droite (16 nouveaux pour 18 anciens) confirmera-t-elle la nouvelle influence de Laurent Wauquiez sur la seule institution de Haute-Loire qui fonctionnait jusqu’ici hors de son contrôle ?
Les opposants de gauche sont réélus, pour l’essentiel, et intègrent une nouvelle conseillère seulement.

Source : France 3

Puy-de-Dôme

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Longtemps terre de gauche, le Puy-de-Dôme a basculé en 2021 et aura donc une assemblée départementale à droite.
Logiquement, de nombreux élus de droite sont nouveaux dans l’hémicycle (points jaunes).

La majorité est faible (32 élus sur 62), mais suffisante pour diriger le département sans avoir à faire d’alliances.
Reste à voir comment va s’articuler la coopération entre des élus issus de partis différents et où, au final, Les Républicains et l’UDI sont minoritaires face aux élus se réclamant d’une sensibilité “divers droite” ou “divers centre”.

Les candidats se réclamant d’un parti sont finalement peu nombreux, à chaque fois.
Les élus “divers” sont majoritaires (38 élus), même si dans les faits les choses sont un peu plus complexes : des élus “divers” étant parfois membres ou étant proches d’un parti politique bien établi.

Une question se pose : la gauche va-t-elle se réconcilier, après le départ de Jean-Yves Gouttebel qui avait fait éclater le groupe socialiste, en se présentant victorieusement contre la candidate désignée alors par le parti (Michèle Andrée) ?

Si la majorité des élus de l’assemblée départementale cuvée 2021 sont des cumulards dans le temps (et parfois aussi dans les fonctions), il y a quand même beaucoup (24) de nouvelles et nouveaux venus.
Cela s’explique largement par la percée de la droite, qui a gagné de nouveaux cantons, mais on constate aussi qu’un tiers des élus de gauche sont nouveaux, ce qui marque un petit renouvellement.

Qu’en sera-t-il de l’intégration des 15 nouveaux venus dans la majorité de droite ?
Les “anciens” leur feront-ils une place rapidement, ou devront-il un peu galérer pour “faire leur trou” ?

Source : France 3

Photo d’en-tête issue du site du conseil département de Haute-Loire

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